« Agile et joyeuse »
Septembre 2014 / eBalance et le retour au sport en club ont permis à Bianka Hauffe d'être à nouveau mince et en forme. Elle pèse environ 9 kilos de moins, et sa vie sociale est plus riche.
Bianka Hauffe, 32 ans, n'avait pas de problème de poids pendant son enfance et son adolescence. Car cette Zurichoise, qui grandi à Berlin, était toujours en mouvement : À 12 ans, elle s'est mise au judo. À 14 ans, elle s'est inscrite à un club d'athlétisme et a remporté de nombreuses premières ou deuxièmes places dans les championnats régionaux.
Mais le club a fermé faute de membres, et il n'y en avait pas d'autre aux environs. Un très mauvais moment : après sa formation d'assistante médicale, Bianka Hauffe, qui venait d'avoir 21 ans et pesait son poids normal de 63 kilos, s'est retrouvée avec des journées surchargées. Elle devait se lever à 5h30 du matin pour se rendre au travail, avec un trajet de deux heures. Le soir, après un retour tout aussi long, elle était souvent « trop fatiguée pour faire du sport. Et il fallait encore souvent réviser. »
Un nouvel environnement
Il y a sept ans, elle est partie pour la Suisse – par amour. « Il fallait que je me fasse une place dans mon nouveau boulot, que j'y réussisse et que je me fasse de nouveaux amis. Le sport n'était vraiment plus au premier plan. »
Il lui arrivait cependant de temps en temps de partir faire une randonnée ou de faire une séance de cross trainer. Elle a également essayé de s'inscrire à une salle de gym. « Mais on n'y développe pas de rapports humains, à la différence d'un club sportif. On se dit bonjour et au revoir, mais c'est tout. Je trouvais ça ennuyeux.
Moins de sport en mangeant autant
Le manque d'activité n'a pas été sans conséquences. À 28 ans, elle approchait des 65 kilos, puis après quelque temps, son poids est monté à 68 kilos. Sa tentative de perte de poids à l'époque n'a pas eu d'effet durable « parce que je me disais que 68 kilos, ce n'était pas si grave, donc je n'étais pas assez conséquente. » Bianka Hauffe se décrit comme « ayant un bon coup de fourchette », et remplissait son assiette comme à son époque sportive.
Quand d'autres femmes lui disaient qu'elles aimaient bien manger et qu'elle regardait leurs portions, elle se disait : « J'en prends beaucoup plus. Elles me prennent sûrement pour un goinfre ! » En plus, après le dîner, elle prenait souvent du chocolat : la tablette pouvait y passer en moins d'une demi-heure. « Je résiste facilement aux bonbons, et il ne me viendrait pas à l'idée de me lever du canapé pour aller chercher des chips. Mais je suis dingue du chocolat. »
L'année du changement
Début janvier 2014, quand elle a atteint les 70 kilos, Bianka Hauffe dit avoir été « saoulée ». « Je n'aimais vraiment pas les petits bourrelets sur le ventre. » Elle se voyait déjà en surpoids et passer à la taille 42. Elle s'est alors dite : « Si je prends encore plus de poids, ce sera encore plus difficile de perdre les kilos en trop. Il faut vraiment que je fasse quelque chose. »
En même temps qu'elle débutait à un nouveau poste, elle a commencé eBalance. Une collègue lui avait conseillé le programme en ligne, qui lui a semblé efficace. « Il est spécialement conçu pour la Suisse : les bases de données d'ingrédients et de recettes comportent beaucoup de produits et de plats suisses. J'ai aussi beaucoup apprécié que l'on puisse demander conseil à l'équipe d'experts en cas de doutes. Ils répondent rapidement, ils sont compétents et sympathiques. »
eBalance : la révélation
Dans un premier temps, la saisie des repas consommés dans le journal eBalance, l'étude des valeurs nutritionnelles et des calories a pris à un peu de temps à Bianka Hauffe. « Mais ça m'a aussi fait changer de point de vue », dit-elle. Quand on constate noir sur blanc la quantité de saletés qu'on avale dans la journée – un biscuit ici, un yaourt là – il n'y a plus moyen de faire comme si de rien n'était.
« Avant eBalance, je n'avais aucune idée du nombre de calories qu'il y avait dans un yaourt aux fruits du commerce, par exemple. Aujourd'hui, j'ai dans mon frigo des yaourts nature que je mélange avec des fruits de saison. Quelquefois, j'ajoute un peu de sucre vanillé. C'est plus léger et c'est meilleur. » Elle n'achète pas de yaourts allégés. « Ils contiennent moins de matières grasses, mais aussi plus de sucre, et en plus ils coûtent plus cher. »
Nouvelles habitudes alimentaires
Les menus de Bianka Hauffe se sont également légèrement modifiés – mais ils n'en sont pas moins bons. Au contraire : « Je n'achète que de la très bonne viande avec très peu de graisse et je la cuis sans huile dans une poêle antiadhésive. Et quand je me fais une omelette, j'absorbe l'huile excédentaire sur les bords de la poêle avec du papier absorbant. Cela n'affecte pas du tout le goût. »
Au petit déjeuner, elle prend une portion de muesli avec du lait, plus un fruit. « Je tiens jusqu'au déjeuner. Je n'ai plus besoin de rien entre temps. » En cas de fringale, elle mange une pomme ou un yaourt nature, « mais plus rien de sucré. » Au déjeuner, elle mange une grosse portion équilibrée, si bien que son estomac se fait oublier jusqu'au diner. « Comme mon ami est intolérant au gluten, nous mangeons souvent du riz ou des pommes de terre plutôt que des pâtes. On peut en manger une bonne quantité, et ça rassasie bien. Comme ça, je peux me permettre en fin de journée une ou deux rangée(s) de chocolat. C'est tout à fait faisable. »
Les sports en commun
Bianka Hauffe a depuis perdu 9 kilos, soit un de plus que prévu. Depuis début juin, elle est passée au programme « Objectif zéro », « et ça marche bien ». C'est-à-dire qu'elle parvient à maintenir son poids souhaité.
Bianka Hauffe insiste sur le fait que sa réussite tient également à son retour sport, et au footing en particulier. Elle s'est inscrite au club d'athlétisme de Wetzikon. « Je suis de loin la plus vieille, mais on s'amuse bien quand même. J'ai plus de contacts sociaux, et je m'en veux de ne pas m'être inscrite plus tôt. »
Une réussite totale
L'activité physique entre réellement en ligne de compte. « Je brûle 500 à 600 calories de plus les jours d'entraînement, » explique Bianka Hauffe, et ajoute avec un visage rayonnant que son entraîneur lui avait récemment annoncé qu'elle avait tellement progressé qu'elle allait pouvoir participer fin septembre à sa première compétition, une course de 12 kilomètres à Pfäffikersee. « C'était un compliment incroyable, un vrai bonheur ! »
Bianka Hauffe ressent également elle-même ce qu'elle a gagné avec sa perte de poids. « Je me sens plus légère, plus jeune et mieux. Je ne serai jamais une elfe, mais peut-être une biche agile qui bouge avec plaisir... »
Jolanda Lucchini, septembre 2014